Colombine et Lépine (épisode 2) par la Compagnie THEAT’REIS et BARRABAN

« Leur vie leur est tellement familière, qu’elle leur devient incompréhensible »

Les comédiens de cette saga reviennent dans une résidence d’artistes renforcée ; présents dans l’action de Bisch’Art-CASF artistique et des établissements scolaires, avec le concours de la MAC Robert Lieb, ils offrent ici un spectacle qui allie Théâtre, Danse et Arts plastiques. Ils composent un pôle de création et d’action artistique (voir annonce : Art en société, une école sans école).

Les figures de l’Etrange Destin reviennent. Elles ont ce bonheur de continuer leur voyage dans les mots des autres, les auteurs. L’épisode 2 est conçu comme une répétition ouverte, du texte à ses représentations. Des fragments, présentés comme des petites pièces, défilent pour tracer un chemin, comme le désir de faire une phrase pour exprimer quelque chose d’apparemment simple, et visiblement indicible. Parfois une petite panne insignifiante vient arrêter la machine théâtrale, et c’est la répétition qui prend le relais : on s’essaye ! Comme une machine qui se recalerait sur la dent précédente d’un pignon avant de repartir, on revient quelques répliques en arrière pour passer un gué… dont on a mal mesuré la largeur. Pourtant c’est un spectacle !
Le spectacle opère un glissement du valet à son maître à des formes de dépendances plus complexes, où les contrariétés du quotidien s’éclairent d’un jour nouveau.
Saurez-vous ce qui empêche le bonheur et la félicité ?
Cette comédie veut faire du rire et de la poésie une résistance aux petits et aux grands pouvoirs, avec la fraîcheur d’un théâtre de rue.