sam. 10 juin 2017 - 20h30
Qui ne connaît pas ce Hans râleur, irascible, susceptible, qui incarne l’Alsacien comblé, mais jamais satisfait de son sort ? Un personnage haut en couleur, prêt à se révolter contre l’injustice et qui crie sa colère dans un vocabulaire savoureux, issu de la terre de ses ancêtres.
Nous sommes dans la deuxième moitié du 21ème siècle ; dans une région où plus personne ne parle alsacien, Hans apparaît en statue, figée sur son piédestal. Furieux d’entendre les invraisemblables discours tenus lors de l’inauguration de son monument, il sort de sa structure en bronze, interroge le monde, en analysant les ratés de ses concitoyens. Il est, et c’est dans son naturel, d’un pessimisme absolu, ne croit plus en l’humanité, désabusé et révolté contre ce monde manichéen.
Avant de redevenir statue de bronze, dans un dernier souffle qui le traverse, il s’exclamera : « Alles isch àndersch, doch nix het sich g’àndert ! ». Mais d’abord il nous aura offert une Genèse revisitée par ses soins, une crise financière revue et corrigée par lui-même ainsi que quelques mondes absurdes et ridicules, créés sur scène.
De Raymond Weissenburger
Par les huit troupes de la Fédération des Théâtres Alsaciens (Haguenau, Hochfelden, Saverne, Schiltigheim, Strasbourg, Colmar, Guebwiller, Mulhouse)
Président François Schaeffer
Spectacle bilingue (alsacien-français)
Traduction simultanée par surtitrage
Avec le soutien de l’Office pour la Langue et la Culture d’Alsace