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Ici et Maintenant Guy Carlier

Humour

sam. 9 avril 2011 - 20h30

Est-ce besoin de présenter Guy Carlier ?

Depuis une décennie, il représente l’humour, la dérision, il est mordant mais sait aussi être tendre. Financier de formation, il est aussi parolier. Sa première chanson : « Y’a pas que les grands qui rêvent » dont il écrit le texte, est interprétée par la petite Melody. Puis il travaille aussi bien pour Julien Clerc que pour Demis Roussos.

À la radio, tout commence à Europe 1. Laurent Ruquier entend ses interventions et lui demande de travailler avec lui sur France Inter où il crée le personnage de « Monsieur Le Tallec, Responsable recouvrements et contentieux de la Sofraco et gaulliste de droite », qui devient très vite populaire avec « ses chroniques sévères mais justes ». Puis il devient un pilier de l’émission « Le fou du roi » de Stéphane Bern. A la rentrée 2005, il rejoint Marc-Olivier Fogiel pour une aventure de deux ans dans « On ne peut pas plaire à tout le monde » sur France 3 Télévision.

Fin août 2009, il rejoint l’équipe de Marc-Olivier Fogiel dans la matinale d’Europe 1 où il présente une chronique intitulée « La douche froide de Guy Carlier ».

Son spectacle n’est pas, et loin s’en faut, un florilège de ses chroniques matinales. Le fil conducteur du scénario situe l’histoire avant même la rencontre avec le public. Qu’il soit de Reichshoffen ou d’ailleurs, d’où le nom de son one man show « Ici et maintenant ». Guy Carlier va y parler de son enfance en incluant des évènements que chacun de nous pourrait vivre durant son existence. « Je ne suis plus dans la vanne systématique et la construction du show n’est pas une simple accumulation de sketches façon Dubosc », explique l’auteur. Il ajoute : « Je mêle plutôt un récit autobiographique qui inclut de l’émotion, avec ce que tout un chacun pourrait connaître dans sa vie ». Autre exemple de sujet : son poids, et des anecdotes avec les ascenseurs, mais aussi la sexualité féminine et les frustrations de ces dames à cause de leurs partenaires masculins.

Pour l’un de ses personnages, il s’est inspiré d’un petit bonhomme de la SNCF qu’il a vu un matin, aux aurores. Vêtu d’un gilet fluorescent, son travail consistait à annoncer, à l’aide d’une trompette, l’arrivée d’éventuels trains de nuit aux ouvriers travaillant sur le chantier de la voie ferrée pour qu’ils se réfugient sur le bas-côté. « J’imaginais qu’il aurait voulu être Miles Davis et que le destin en avait décidé autrement. Alors je me figure qu’il est peut-être frustré », explique Guy Carlier qui jouera également de la trompette sur scène !

Un spectacle plein de surprises...

Mise en scène François Rollin
Conseiller de production Laurent Ruquier