Amok de Stefan Zweig - Théâtre de Poche

Malaisie, mars 1912. Sur le pont d’un navire en route vers l’Europe, un homme se tient à l’écart des autres passagers. A la faveur de l’obscurité, il se délivre d’un secret trop lourd à porter et raconte le récit évreux d’une course contre la mort où la passion se confond avec la folie, où l’obsession qui l’aliène à une femme ressemble à l’amok, ce mal meurtrier dont sont soudainement pris les opiomanes malais. Alexis Moncorgé réalise une version sous tension. Le jeu de lumière, entre ombre et clarté créé une atmosphère mystérieuse. Son jeu saisissant, ses pas de danse et de transe, son corps secoué par cette èvre tropicale, son regard embrasé, tout contribue à nous faire entrer dans la part sombre de l’humain.